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Stress thermique et lait d’automne en été : Un beau défi !

Communications, Agriculture
Date de parution : 13 juillet 2023

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Stress thermique et lait d’automne en été : Un beau défi !

Quelle que soit la production de votre troupeau, la chaleur et l’humidité des mois d’été influencent à la baisse la production de lait. L’inconfort des vaches affecte leur consommation volontaire de matière sèche (CVMS) qui diminue plus ou moins fortement, ce qui explique en grande partie la baisse des performances. Texte d’Hugues Ménard, B.Sc. T.P., Expert, stratégie d’affaire agricoles, secteur laitier, Sollio Agriculture, présenté par Denis Pérusse, T.P., Sollio & Vivaco Agriculture coopérative

Selon le rapport annuel Lactanet 2021, chaque kilo de matière sèche consommée aide à produire 1,22 kg de lait. La diminution de la CVMS expliquerait donc le manque à gagner dans le réservoir au moment où on nous donne la chance de produire des journées additionnelles.

Le stress thermique affecte aussi les composantes, particulièrement le test de gras. Plusieurs stratégies s’offrent à vous pour optimiser vos livraisons de lait et maintenir le taux de gras de celui-ci à
un niveau honorable pendant tout l’été. L’utilisation du lait en poudre pour alimenter les veaux permet d’augmenter le
niveau du réservoir de plusieurs litres. Le prix des lactoremplaceurs est très intéressant en ce moment, donc voilà une bonne occasion. Mais pour aller chercher les autres litres manquants sans devoir acheter d’autres vaches, nous devons faire preuve de créativité sans perdre de vue qu’il faut avant tout stimuler les vaches à manger davantage.

CONFORT ET BIEN-ÊTRE
Auriez-vous envie de manger un bon gros steak entre deux charges de foin alors qu’il fait 35 °C sans aucune brise et que vous avez peine à respirer? Une vache qui souffre moins de la chaleur aura plus d’appétit. Maximisez la circulation d’air dans l’étable et considérez la possibilité de bonifier la ventilation de l’étable.

EAU
Voici sûrement la stratégie la plus payante. Le débit des abreuvoirs en stabulation entravée doit être d’au moins 15 litres/minute en période d’achalandage (après la traite). Quant aux grands abreuvoirs des stabulations libres, nettoyez-les fréquemment, car la chaleur stimule la prolifération des algues. Vous n’êtes pas convaincu de l’importance de l’eau sur la consommation des aliments? Faites l’expérience suivante : comptez la quantité d’arachides que vous arrivez à manger sans boire, comparativement à la quantité que vous mangez si vous pouvez boire à volonté. On s’en reparle!

ALIMENTATION
En ce qui concerne l’alimentation, quelques stratégies peuvent s’avérer intéressantes pour contrer le stress thermique. D’abord un truc élémentaire : nettoyez fréquemment les mangeoires
et servez les repas durant les périodes les plus fraîches; les vaches mangeront davantage la nuit.

La digestion de la fibre produit une grande quantité d’extra-chaleur, il est donc préférable de choisir un fourrage un peu moins fibreux, en respectant les quantités minimales de fibres dans la ration, ainsi qu’en optant pour les aliments les plus savoureux possible. En RTM, repoussez la ration plusieurs fois par jour pour stimuler la consommation.

L’ajout de stimulants d’appétit (pulpe de betterave, Pulpolac et Pulpolac F3) donne aussi de bons résultats. Les éleveurs les comparent au dessert offert après un bon repas. Les vaches, qui ne semblent plus avoir faim, se lèvent dès que le stimulant d’appétit est servi et en profitent pour manger ce qui reste dans la mangeoire.

L’ajout d’éléments tampon (soda ou Minéral Synchro STB) contribue à maintenir une plus grande stabilité du pH ruminal et, par le fait même, un bon taux de gras. Notez sur ce point que le meilleur stabilisateur de pH ruminal demeure la salive produite par la rumination. À titre d’exemple, deux heures de rumination entraînent la production de 35 litres de salive et ceci correspond à 200 g de bicarbonate. Le stress thermique peut diminuer la rumination de plus de 20 %.

Finalement, l’ajout de potassium aide à stabiliser le taux de gras par la transformation des acides gras dans le rumen. L’option K devrait être envisagée, tout comme l’ajout de gras dans la ration, source d’énergie plus digestible qui produit donc moins d’extra-chaleur.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à contacter votre expert-conseil; il viendra évaluer votre situation et saura bien vous conseiller.

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