Intranet des employé(e)s de Vivaco
Profil relève Maxime Breton | Romarc Holsteins

Profil Maxime Breton, 31 ans
Romarc Holsteins, Plessisville
Production laitière et grandes cultures 

Maxime est dans la catégorie plus rare des relèves non apparentées. Ayant toujours eu un grand intérêt pour le domaine de l’agriculture, mais n’ayant pas eu la chance de grandir sur une exploitation laitière familiale, la vie l’a tout de même menée dans cette direction, à son grand bonheur.

Son parcours
C’est très jeune que l’amour de l’agriculture s’est développé. Ayant grandi tout près de son oncle, Rémy Vigneault, qui détenait une ferme à l’époque, Maxime se souvient l’avoir accompagné à maintes reprises et avoir rapidement apprécié le contact avec l’agriculture. Toutefois, son oncle a vendu son entreprise quelques années plus tard. Au courant de ses études secondaires, Maxime décide de combiner son 4e et 5e secondaire avec un DEP en foresterie et acériculture dans le but ultime d’exploiter une érablière éventuellement. Il a finalement occupé un emploi en foresterie pendant un an, avant de se trouver, en 2008, un emploi sur une ferme dans laquelle son oncle Rémy y travaillait également. Le propriétaire de cette dernière, Marcel Lamontagne, n’ayant pas de relève, souhaitait vendre son entreprise à court terme, mais il n’était pas question pour lui de faire encan. Après avoir travaillé sur l’entreprise pendant 2 ans et demi, Maxime, alors âgé de 21 ans, et son oncle Rémy, entament un processus de relève non apparentée avec Marcel. Sept ans plus tard, Maxime acquiert 100% des parts.

Romarc Holsteins
La ferme Romarc Holsteins compte un troupeau de 85 têtes, dont 48 vaches en lactation, pour une production totale de 65 kilos/j. Maxime cultive également 200 acres de terre dont les principales cultures sont la luzerne, le soya, le maïs et les céréales.

Partage des tâches
Il a été seul sur l’entreprise pendant 2 ans, mais a accueilli, l’été dernier, un travailleur étranger. Il peut compter sur lui pour l’appuyer dans toutes les tâches du quotidien. De plus, sa conjointe, Louise Genest, qui est agronome, s’occupe de la comptabilité, des demandes de subventions et de la paperasse entourant la venue du travailleur étranger, donnant ainsi un important coup de main à Maxime.

Vision d’entreprise
Sachant que son oncle allait quitter l’entreprise, Maxime a réalisé quelques rénovations lui permettant d’être davantage autonome et efficace. En 2016, il a refait ses silos et construit une cabane à silos. En 2018, il a reçu la subvention du PIFL phase 2 lui permettant d’investir davantage sur son entreprise. Il a donc modernisé ses installations, changé les panneaux d’alimentation, ajouté un convoyeur nourrisseur automatique, procédé à l’achat d’un robot repousse fourrages, refait le système de ventilation en plus de l’augmenter pour le rendre plus adéquat. Dans le futur, il souhaite poursuivre ses achats de quotas dans le but de planifier une expansion à long terme et d’améliorer sa qualité de vie, par le maintien de l’emploi d’un travailleur tout au long de l’année.  Au final, Maxime souhaite avoir une entreprise viable afin de pouvoir la léguer à ses enfants, s’ils souhaitent évidemment exercer ce métier.

Passe-temps
L’hiver, il s’amuse à faire de la motoneige hors-piste et passe le plus de temps possible avec sa conjointe et leurs 3 enfants : Billy, 11 ans, Dylan, 3 ans et Mady, 1 an. Ils le suivent souvent à la ferme et Dylan semble déjà avoir un grand intérêt pour le domaine.

Programme Action Relève Coop
Utilisant déjà les services de la coopérative pour l’alimentation de ses animaux, Maxime souhaitait en découvrir davantage sur VIVACO en plus de se bâtir un réseau de contacts.

Pictures