VIVACO - COMMUNICATIONS
Fanny est une personne qui se démarque par sa détermination et une fibre entrepreneuriale indéniable. Elle a toujours su que son chemin la mènerait vers l’agriculture, un univers qui l’a captivée depuis sa jeunesse. Son engagement envers le monde agricole transparaît à travers une riche expérience, forgée aussi bien au sein d’écuries que dans des fermes laitières.
En 2020, elle a obtenu son baccalauréat en agroéconomie à l’université Laval. Bien qu’elle ne provienne pas d’une famille d’agriculteurs, les métiers de la terre n’ont jamais été bien loin d’elle dans ses activités, que ce soit très jeune dans les écuries ou l’apprentissage du travail dans une ferme laitière. Aimant aussi bien le travail physique qu’intellectuel, Fanny a exploré diverses voies, envisageant même l’achat d’une ferme laitière. Toutefois, confrontée rapidement aux défis financiers et animée par la volonté de préserver son autonomie, elle a réorienté ses ambitions vers une idée plus accessible : l’élevage de poules. Elle a donc consacré son travail de recherche à l’université à évaluer l’efficacité du concours de poules pondeuses de la FPOQ dans l’établissement de la relève. Avec un solide plan d’affaires, elle a remporté le concours dès la deuxième année, initiant ainsi la construction de son pondoir.
En plus, elle travaille 35 heures par semaine en tant que conseillère à la relève et au démarrage à la MAPAQ, où elle aide les agriculteurs à développer des plans d’affaires et des stratégies et à obtenir des subventions. Par ailleurs, elle possède deux chalets locatifs et un élevage de chevaux.
La ferme s’étend sur 70 acres de terres, une acquisition réalisée à la sortie de l’université. En 2022, elle a entrepris la construction du pondoir, achevant le projet en février 2023. Les installations opérationnelles depuis mars 2023 accueillent un total de 10 750 poules. Soigneusement conçue lors de la construction, la ferme dispose de quatre rangées permettant une capacité supplémentaire. Elle intègre un système Hellmann et un convoyeur à air pour acheminer les œufs vers les cages d’écureuils. Les installations comprennent des cages enrichies, des logements aménagés, des perchoirs, et des tapis de grattage à l’intérieur pour maximiser le bien-être des oiseaux. Fanny garde l’élevage sur une période de 13 mois, recevant les poules à 19 semaines. De plus, elle utilise un système de tapis à fiente pour assurer une gestion efficace des déchets.
En tant que propriétaire, elle prend en charge la gestion, la réparation, le suivi du troupeau tout en assurant la gestion des ressources humaines.
Bien entourée et passionnée par l’entrepreneuriat, Fanny considère cela comme un défi, élaborant des stratégies afin de maximiser son rendement et de minimiser le temps consacré à la gestion de troupeau. Fanny est une entrepreneure pleine de projets; elle aime diversifier ses activités et se garder alerte dans un milieu agricole en constante évolution.
Félix est un jeune homme ambitieux et passionné. Le mode de vie de l’agriculture l’attire particulièrement depuis son jeune âge. Il désire contribuer à faire croître l’entreprise sur laquelle il a grandi et d’en assurer la relève.
Depuis sa tendre enfance, Félix est convaincu que le mode de vie à la ferme est fait pour lui. Son désir de reprendre la ferme familiale l’amène à faire un DEP en production laitière à distance au CFA de Saint-Anselme. En juin 2023, il devient actionnaire avec son père Dominique. Antérieurement, la ferme était à son grand-père et il est très fier de faire partie de la 3e génération, c’est un rêve devenu réalité. Il est le seul de la famille à avoir démontré de l’intérêt pour reprendre l’entreprise familiale, car ses deux sœurs ont fait un choix de carrière différent.
La ferme Pajean détient un troupeau de 95 vaches, dont 75 vaches en lactation. De plus, ils cultivent 390 acres en culture. Principalement, ils y cultivent du maïs, du soya, du foin et des céréales. Ce qui est très intéressant, c’est qu’ils sont presque autosuffisants, car ils cultivent plus que ce qu’ils consomment.
Depuis toujours, ils ont un grand désir d’amélioration, c’est pourquoi, en 2014, son père a décidé de rénover l’intérieur de la vacherie, afin d’offrir plus de confort aux animaux. De plus, en 2015, ils ont refait la laiterie au complet. Actuellement, ils travaillent sur un projet d’agrandissement de leur bâtiment principal afin de pouvoir accueillir 20 vaches en lactation de plus et ainsi accueillir son quota de la relève, et ce, dès janvier 2023.
Pour ce qui est des tâches, Félix s’occupe de tout ce qui a trait au troupeau et il s’occupe avec sa mère des finances. De son côté Dominique travaille conjointement avec leur employé guatémaltèque pour les tâches quotidiennes. De plus, il a un regard sur ce que Félix fait afin de pouvoir lui faire profiter de son expérience. De plus, son grand-père vient aider de temps en temps lors des grosses périodes. Ils sont très autonomes puisqu’ils font la majorité des tâches reliées au troupeau et aux champs. Également, l’hiver ils opèrent ensemble un second secteur d’activité soit le déneigement dans leur village, cela leur permet de bien s’occuper durant l’hiver!
Félix adore son métier, car il carbure aux défis et à l’accomplissement personnel. Il aime se dépasser tous les jours et apprendre, car la production évolue constamment. Il veut continuer d’améliorer sa ferme, car il est fier de récolter le fruit de ses efforts.
Marie-Pier est une personne authentique, travaillante et elle aime profiter de la vie. Malgré le fait qu’elle vient d’un milieu différent, elle n’a pas hésité à faire le grand saut dans le milieu de l’agriculture. Elle est maman de quatre enfants et les valeurs familiales sont très importantes pour elle.
Tout d’abord, elle est diplômée d’un DEP en esthétique électrolyse. Elle a travaillé dans le milieu esthétique pendant 4 ans et elle a adoré ce métier. Lorsqu’elle a eu ses deux premiers enfants, elle a choisi de réorienter sa carrière vers le domaine financier. Donc, elle travaillait à la Banque Nationale à Sainte-Anne-de-la-Pérade, et ce pendant 4 ans.
Elle est en couple avec son conjoint Jean-Hugues depuis maintenant 13 ans. Depuis le début de leur relation, elle savait qu’il avait le rêve d’être propriétaire de sa propre ferme. Il a grandi sur une ferme et il est passionné par l’agriculture. Afin de le soutenir, elle était d’accord d’acheter une ferme avec lui. Donc, c’est en mai 2016 qu’ils ont acheté la ferme non apparentée à Weedon. Depuis ce temps, il lui a appris tout ce qu’elle devait apprendre sur le monde agricole et elle travaille à temps plein sur la ferme.
La ferme détient un troupeau de 80 têtes, dont 44 en lactation. De plus, ils possèdent 200 acres en culture. Principalement, ils y cultivent du maïs d’ensilage et du foin. Les vaches sont placées face à face.
Dès le rachat, plusieurs investissements ont été faits pour améliorer les bâtiments, la modernisation des équipements et le confort des animaux. Depuis, ils ont réussi à doubler le kilo, ce qui est une belle réussite pour eux. De plus, ils ont l’intention d’agrandir la ferme par l’intérieur afin d’avoir plus d’espace.
Marie-Pier s’occupe de tout ce qui a trait à l’administration, la comptabilité, rentrer les données dans le système et occasionnellement, elle s’occupe de faire la traite. De son côté, Jean-Hugues s’occupe davantage du troupeau, des travaux aux champs, des tâches quotidiennes, etc., De plus, ils peuvent compter sur l’aide de son beau-père Alain.
Éventuellement, elle s’occupera davantage de la gestion du troupeau. Car, elle est déjà en mesure de faire de la prévention, mais Jean-Hugues est plus expérimenté au niveau de la détection de la chaleur. Donc, il va lui transmettre ses connaissances afin qu’elle soit en mesure de le faire.
Elle adore son métier et elle très heureuse de pouvoir combiner son amour de l’administration et des animaux. Elle aime s’impliquer et elle une soif d’apprendre.
Mathias n’a pas un parcours commun puisqu’il est technicien en génie civil de formation. Il est un jeune homme travaillant et audacieux. Il est en pleine possession de ses moyens et gère son entreprise de façon autonome et structurée.
Mathias possède une technique en génie civil qu’il a fait au Cégep de Sherbrooke. L’amour de l’agriculture est arrivé pour lui, lors de la pandémie en 2020. Lors du confinement, il est retourné vivre chez ses parents et ils ont construit une serre afin d’y faire pousser des légumes. C’est à ce moment qu’il est tombé en amour avec l’agriculture.
En août 2021, un évènement tragique arrive dans sa famille, son grand-père décède subitement. Malheureusement, son grand-père n’avait pas de possibilité de relève pour son entreprise de production d’arbres de Noël. Mathias et sa famille ont un grand sentiment d’appartenance face à ces terres, c’est pourquoi il choisit de faire le grand saut et de reprendre l’entreprise, en 2022. Il est très honoré de pouvoir dire qu’il fait partie de la 4e génération.
Actuellement, travaille à temps plein au ministère des Transports comme technicien des travaux publics. En plus, il travaille la fin de semaine ainsi que les soirs de semaine sur son entreprise.
La Plantation Lanctôt 1961 est une entreprise de production agricole qui œuvre plus précisément dans la plantation d’arbres de Noël. Son arrière-grand-père avait acheté les terres en 1952. Mathias est propriétaire à 100% des sapins, mais les terres appartiennent encore à la succession. Le transfert se fera tranquillement dans plusieurs années. Il possède 160 acres et pour le moment 60 acres en sapins. Prochainement, il a le but d’avoir 85 acres en sapins.
Ses principales tâches sont l’entretien des champs, la taille de sapins, la préparation des terres pour de nouveaux sapins et l’entretien de son terrain. Il apprécie particulièrement pouvoir voir les sapins grandir, car c’est comme si son grand-père était toujours parmi eux. La culture des sapins est toutefois très longue, car il fera sa première coupe dans 10 ans.
Dans cette grande aventure, il est reconnaissant de pouvoir compter sur l’aide de son père, car sans lui, il n’y arriverait pas. Ses parents sont propriétaires de la Pisciculture des Arpents verts située dans la MRC de Coaticook, mais ils lui donnent un coup de main.
Il a beaucoup de projets pour l’avenir, car il aimerait remettre la terre à son goût, tout en gardant le sentiment d’appartenance.
Depuis maintenant cinq ans, Andy récolte les champs de la terre de ses ancêtres. Il a fait un retour à ses racines en rachetant la terre de son grand-oncle qui était délaissée depuis de nombreuses années.
Fasciné par l’agriculture et la machinerie agricole depuis son enfance, Andy a passé sa jeunesse à travailler sur la ferme de son père; un agriculteur de bovins de boucherie. Les circonstances de la vie ont fait que la terre de son père fut vendue et Andy choisit d’entreprendre un métier de mécanicien de machineries lourdes pour quelque temps. Mais le grand air et la vie d’agriculteur lui manquaient.
En 2018, lorsque l’opportunité se présente, Andy fait un démarrage complet d’entreprise agricole et se lance dans la production de grandes cultures. Depuis toujours, Andy est séduit par les beaux paysages de la campagne et les beaux champs. Alors naturellement, son choix était d’avoir une exploitation agricole de grandes cultures. Armé d’un esprit d’entrepreneur et novateur, un caractère assidu et une passion pour le nivèlement et le drainage agricoles, Andy s’est dévoué à reconditionner la terre ancestrale.
Andy est le propriétaire d’une ferme agricole de grandes cultures de 180 acres et il cultive annuellement 150 acres. Cette année, ses cultures principales sont le soya et l’avoine ainsi que de la paille en petites balles carrées.
Comme tout propriétaire d’entreprise, Andy est responsable de la gestion et l’administration des opérations de sa ferme. Ses principales responsabilités sont la planification, l’approvisionnent et l’allocation des ressources, la résolution de problèmes, l’entretien et la réparation des équipements agricoles, la préparation de ses terrains pour la production de ses cultures, la consultation avec divers experts et l’établissement de partenariat d’affaires. Depuis maintenant 5 ans, Andy fait confiance aux experts de Sollio & Vivaco Agriculture Coopérative pour des conseils en production végétale. De plus, il aime beaucoup participer aux activités organisées dans le milieu agricole, par exemple les journées d’agriculture de précision de Sollio & Vivaco et l’Expo-Champs. Son but premier est d’avoir un meilleur rendement de culture en continu et les plus beaux champs possibles. Voilà ce qui le passionne!
Élevé sur une ferme laitière et passionné depuis toujours par le monde agricole, Samuel a toujours su qu’il voudrait reprendre l’entreprise familiale. Ce qu’il préfère est de prendre soin des animaux et s’occuper des champs.
Samuel possède un DEP en production animale au CRIFA de Coaticook qu’il a obtenu en 2019. Depuis qu’il a gradué, il travaille à temps plein sur la ferme. En février 2023, il est devenu actionnaire avec son père Patrick et sa mère Guylaine. Auparavant, la ferme était à son grand-père et il est très heureux de faire partie de la 3e génération, cela le rend très fier. Il est le seul de la famille à avoir démontré de l’intérêt pour reprendre l’entreprise familiale, car ses deux frères ont fait un choix de carrière différent.
La ferme détient un troupeau de 160 têtes, dont 65 vaches en lactation. Ils possèdent une deuxième étable où l’on y retrouve 10 vaches Holstein et 40 bœufs. De plus, l’hiver, ils peuvent accueillir 30 taures en pension. Sur l’entreprise, on retrouve également une érablière de 2800 entailles en plus de 300 acres de terre en culture qu’ils utilisent pour leur consommation. Il était très important pour eux d’investir en robotisation afin d’augmenter la productivité, la qualité de vie et obtenir une plus grande flexibilité. C’est donc en octobre 2022 que deux robots de traite furent installés. Depuis ce temps, ils ont réussi à augmenter leur production. Par la suite, leur objectif est de remplir l’étable à sa pleine capacité et traire 120 vaches d’ici 10 ans. L’étable est ouverte et elle fonctionne avec la ventilation naturelle.
Guylaine, la mère de Samuel, s’occupe de la comptabilité et donne un coup de main aux champs lors de l’ensilage. Quant à Samuel et Patrick, ils vont travailler ensemble, donc ils se partagent les tâches et unissent leurs forces. Les seules tâches qu’ils se séparent sont la ration que son père fait le matin pendant que Samuel s’occupe des vaches. L’esprit d’équipe et de famille se fait beaucoup ressentir sur la ferme.
Samuel est nouvellement papa depuis le 1er juillet dernier de sa petite fille Lyvia. Lui et sa conjointe Daphney ont le désir d’agrandir leur famille et d’avoir trois enfants. Malgré son jeune âge, il sait qu’il a trouvé le bon métier et qu’il veut tout faire pour assurer la pérennité de son entreprise. Le transfert est prévu dans une dizaine d’années et il est très heureux de pouvoir faire son métier entouré de sa famille.
Étienne est un jeune homme travaillant et engagé. Il est en pleine possession de ses moyens et gère l’entreprise familiale de façon très autonome et structurée. Lorsqu’on discute avec lui, on comprend rapidement qu’il sait parfaitement où il s’en va. Sa plus grande réalisation serait de dire qu’un jour, il aura travaillé pour assurer la pérennité de l’entreprise familiale.
C’est très jeune que l’amour de l’agriculture s’est développé pour Étienne. Ayant grandi tout près de son père et de l’oncle de son père qui détenait la ferme ensemble, il se souvient avoir rapidement apprécié le contact avec l’agriculture. Après le secondaire, il s’est dirigé vers l’ITA pour suivre le programme de Gestion technologique d’entreprise agricole. Depuis janvier 2021, Étienne est copropriétaire avec son père, Daniel.
La ferme A.D. Vigneault compte un troupeau de 210 têtes, dont 110 vaches en lactation pour une production totale de 145 kilos de quotas en plus d’une pouponnière qui peut accueillir jusqu’à 30 têtes. Sur l’entreprise, on retrouve également une érablière de 6 500 entailles en plus de 510 acres de terre en culture. Durant la période estivale, 4 employés saisonniers sont présents sur la ferme pour contribuer aux tâches quotidiennes. Il était important pour eux d’investir en robotisation pour optimiser les processus et la productivité. C’est donc en 2004 qu’un premier robot de traite fut installé puis un deuxième en 2015. L’année suivante, ils ont procédé à un agrandissement dans l’étable et tout le troupeau est tombé en alimentation automatisée. De plus, ils ont ajouté un laboratoire d’analyse automatique qui permet de tester tout ce qui touche à la reproduction et la santé par la progestérone, BHB et les LDH.
Pour ce qui est des tâches, Étienne s’occupe, entre autres, de la santé du troupeau, de la reproduction, de la mécanique, de l’entretien et de l’alimentation. Pour ce qui est du père d’Étienne, il s’occupe de suivre les performances du troupeau, de la comptabilité et de la gestion de la cabane à sucre en plus de contribuer à différentes tâches sur la ferme avec son fils. Antonio, l’oncle qui est toujours actif sur la ferme, s’occupe de la forêt.
Cédrick est un passionné de l’agriculture et il travaille sur la ferme familiale depuis toujours. Il est actionnaire de la ferme depuis 15 ans avec son père et sa mère, il fait donc partie de la 7e génération. De plus, Cédrick est papa de trois enfants et sa conjointe Joanie est présentement enceinte de leur 4e enfant.
Cédrick possède un DEP en production laitière. Il avait également débuté un DEP en mécanique d’engin de chantier et un AEC en entrepreneuriat agricole. Cependant, il ne les a pas terminés. Malgré qu’il ait apprécié son parcours scolaire, il y est allé afin d’acquérir des connaissances qui lui servent encore aujourd’hui.
La ferme détient un troupeau de 211 têtes, dont 75 vaches en lactation. Ils possèdent également 750 acres de terres en culture. Sur la ferme, Cédrick s’occupe de tout ce qui a trait au troupeau, des champs, de la machinerie, des achats et des négociations. Il est responsable de prendre toutes les décisions. Il a la chance de pouvoir compter sur l’aide de sa conjointe puisqu’elle est sur la ferme à temps plein depuis maintenant 4 ans. De plus, il peut toujours compter sur l’aide de sa mère au niveau de la comptabilité et de son père, car celui-ci vient l’aider à tous les jours sur la ferme. Ils ont aussi la chance d’avoir un employé temps partiel.
Il y a deux ans, ils ont fait plusieurs améliorations sur la ferme en plus de construire un nouveau bâtiment en stabulation libre en logette profonde de sable. Ils ont aussi fait l’acquisition d’un salon de traite P500. Ils sont les premiers à l’obtenir au Canada. Ils ont le désir de toujours améliorer leurs installations pour le confort des animaux ainsi que pour la productivité.
Depuis l’âge de 5 ans, il est passionné par les expositions. Il a remporté plusieurs expositions locales et il a gagné la Royal de Toronto qui est la plus grosse exposition au Canada. D’ailleurs, Cédrick est très impliqué dans la communauté agricole. Il fait partis des directeurs du Club Holstein des Bois-Francs et il est directeur à la vente classique.
Dès l’âge de 10 ans, Vincent conduisait des tracteurs pendant que ses frères ainés ramassaient les roches aux champs. Il a toujours su qu’il voulait reprendre la ferme familiale. C’est en juillet 2012 qu’il obtient ses premières actions dans l’entreprise et 8 ans plus tard, il devient unique propriétaire de celle-ci.
Afin d’améliorer la rentabilité de son entreprise et la gestion du troupeau au quotidien, Vincent obtient son DEP en production animale au CRIFA de Coaticook en plus d’un DEC en Gestion et exploitation d’entreprise agricole au Cégep de Sherbrooke.
Depuis que Vincent est impliqué dans la ferme familiale, le quota a doublé pour suivre l’évolution de la productivité des vaches et des champs. Toujours à la recherche d’améliorations, cela l’amena à instaurer la robotisation du troupeau en stabulation libre. Après quelques années de réflexion, deux robots de traite dans un bâtiment neuf sont entrés en fonction à la mi-décembre 2021.
La ferme détient un troupeau de 150 têtes, dont 75 vaches en lactation. Afin de les nourrir, il cultive également 330 acres sur les 530 en possession. Vincent est très polyvalent et il est capable de tout faire sur son entreprise. Que ce soit de la paperasse, des réparations, des travaux aux champs ou le soin des animaux, Vincent touche à tout. Pour l’aider, il peut compter sur sa famille et des employés occasionnels. Sa mère s’occupe de la comptabilité et son père continue de l’aider avec l’entretien des actifs et les travaux aux champs. La femme de Vincent et mère de leurs 6 enfants s’occupe du train avec l’aide des ainés lorsque le besoin se fait sentir.
Les valeurs familiales sont très importantes pour Vincent. Il aime travailler avec son père et en la présence de sa famille. On peut dire que Vincent est vraiment passionné par son métier et qu’il adore la nature et les animaux.
Élevée dans une ferme laitière et passionnée depuis toujours par les animaux et le monde de l’agriculture, Emmanuelle travaille dans un domaine qu’elle affectionne tout en étant propriétaire d’une ferme laitière non apparentée avec son conjoint depuis quelques années.
Diplômée en 2006 de l’ITA de Saint-Hyacinthe en Technologie des productions animales, Emmanuelle a fait la rencontre de son conjoint alors qu’ils étaient tous les deux dans le même programme. En 2015, ils ont déménagé à St-Nazaire pour prendre le relai d’une ferme en tant que relève non apparentée. Ils ont loué les bâtiments et acheté le quota, le troupeau et quelques équipements. Une entente d’aide aux travaux dans les champs était convenue avec les anciens propriétaires. Au début, son conjoint y travaillait à temps plein et Emmanuelle travaillait à temps partiel en tant que représentante végétale à La Coop Comax (aujourd’hui Agiska Coopérative) à la suite de son congé de maternité. Elle a été représentante pendant plus de 5 ans, puis enseignante à l’ITA de Saint-Hyacinthe. Par la suite, une opportunité d’achat s’est présentée à Danville alors que leur contrat de location se terminait en juillet 2020. Depuis décembre 2021, ils travaillent tous les deux à temps plein dans l’entreprise en plus de s’occuper de leurs trois enfants.
La ferme détient un troupeau d’environ 100 têtes, dont 56 en lactation, pour un total de 70 kilos de quotas. Dès le rachat, plusieurs investissements ont été faits pour améliorer la ventilation et le confort des animaux. Emmanuelle est passionnée par l’élevage, la santé et le bien-être des animaux. Sur la ferme, les tâches du quotidien sont réparties selon leurs forces et leurs intérêts. Emmanuelle s’occupe entre autres du bien-être des animaux, de la régie du troupeau, de la traite, de la comptabilité et de l’entretien des bâtiments, en plus de participer aux travaux aux champs.
Sa vision pour les prochaines années est de continuer d’offrir le meilleur confort possible dans le but d’augmenter la longévité des vaches et d’améliorer l’efficacité de la ferme.